Aux sources de la culture occidentale, nous avons deux grandes références au rire. La première est une citation d’Homère dans l’Iliade qui date du VIIIe siècle avant Jésus Christ ; « Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans la demeure." Homère qualifie ce rire moqueur d’inextinguible (qu'il est impossible d’éteindre) et il veut aussi nous montrer que les dieux sont heureux puisque ils sont immortels et ils ont le pouvoir. Quant à la deuxième référence au rire, c’est la Bible (Genèse chap. 18 vers 12-13-15) ; "Sarah "rit" en elle-même disant : Flétrie par l'âge, ce bonheur me serait réservé! Et mon époux est un vieillard!" Le Seigneur dit à Abraham: "Pourquoi Sarah a-t-elle ri?"... Sarah protesta en disant: "je n'ai point ri", car elle avait peur. Il répondit: "Non pas, tu as ri!"." Ce rire d’émerveillement de Sarah et celui des dieux heureux sont donc les deux rires inauguraux dans la culture occidentale.
lundi 27 septembre 2010
Le rire A.BENDJAEL BTS EEC
Aux sources de la culture occidentale, nous avons deux grandes références au rire. La première est une citation d’Homère dans l’Iliade qui date du VIIIe siècle avant Jésus Christ ; « Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans la demeure." Homère qualifie ce rire moqueur d’inextinguible (qu'il est impossible d’éteindre) et il veut aussi nous montrer que les dieux sont heureux puisque ils sont immortels et ils ont le pouvoir. Quant à la deuxième référence au rire, c’est la Bible (Genèse chap. 18 vers 12-13-15) ; "Sarah "rit" en elle-même disant : Flétrie par l'âge, ce bonheur me serait réservé! Et mon époux est un vieillard!" Le Seigneur dit à Abraham: "Pourquoi Sarah a-t-elle ri?"... Sarah protesta en disant: "je n'ai point ri", car elle avait peur. Il répondit: "Non pas, tu as ri!"." Ce rire d’émerveillement de Sarah et celui des dieux heureux sont donc les deux rires inauguraux dans la culture occidentale.
vendredi 24 septembre 2010
Approches sur le rire
-une approche neurobiologique. Il y a deux phases : une première phase ou interviennent les neurotransmetteurs, des hormones de stress (état d'alerte). Toute de suite après il y a un renversement, ce sont des hormones opposées, les endorphines (état de détente).
-une approche sociologique. Le sociologue va étudier le rire en cherchant les raisons, les fonctions et les formes du rire dans les sociétés données.
-une approche historique. L'historien va étudier l'évolution du rire à travers les époques. Par exemple au Moyen-âge, l'Eglise essayait de condamner le rire.
-une approche psychologique. Le psychologue étudie les processus intellectuels , les sentiments et les comportements du rire.
-une approche morale. C'est de savoir ce qui est bien ou mal. C'est déterminer les bons et les mauvais rires. Savoir s'il y a des limites ou des règles. Ou au contraire savoir s'il n'y a aucune contrainte sur le rire.
-une approche anthropologique. C'est l'étude des rires dans les différentes sociétés. L'anthropologie met l'accent sur les différences culturelles d'un peuple à l'autre.
-une approche philosophique. Le philosophe essaye de faire la somme, de synthétiser toutes ces approches. Pour définir le sens et la place du rire dans une connaissance globale de l'Homme et du Monde.
-une approche médicale. Depuis peu, il y a la gélothérapie (la thérapie par le rire). Le rire aurait des bienfaits sur la santé.
Transcription Marc Béraut.
jeudi 16 septembre 2010
Le rire célébré, dans Les Métamorphoses d’Apulée, roman latin du IIe s. après J.-C.
Lucius, le héros narrateur de L’Âne d’or ou les Métamorphoses, voyage en Thessalie, le pays des magiciens. Il arrive à Hypata et loge chez un ami de sa famille. Au cours d’un dîner chez sa tante Byrrhène, il écoute le récit d’un invité, Thélyphron, qui raconte comment des sorcières lui ont coupé le nez et les oreilles.
« À ce récit de Télyphron, les convives, que le vin avait mis en gaieté, se prennent à rire de plus belle. Et, pendant que quelques bons vivants réclament les libations d'usage au dieu du Rire, Byrrhène se tourne vers moi : Demain, dit-elle, est l'anniversaire de la fondation de notre ville, jour consacré à l'auguste dieu du Rire. C'est un culte observé par nous seuls sur la terre, et que nous célébrons par les plus joyeuses cérémonies. Votre présence serait un plaisir de plus; et puisse quelque heureux fruit de votre imagination ajouter encore à la fête, et contribuer à rendre l'hommage plus digne de la divinité! Bien volontiers, madame, répondis-je; vos ordres sont ma loi; et je souhaite que l'inspiration me serve assez bien pour que la toute-puissance du dieu se manifeste dans mon œuvre. »
Pendant la nuit, sortant de ce dîner, Lucius subit une plaisanterie. On lui fait croire que la maison de son hôte est attaquée par trois hommes, qu’il tue. Le lendemain, on l’arrête, on le juge, on s’apprête à le torturer pour connaître ses complices, avant de révéler la mystification. Les trois hommes qu’il croit avoir percés de son épée n’étaient que des outres.
« L'hilarité, que les meneurs de cette mystification avaient jusque-là tant soit peu contenue, fit alors explosion. Ce fut un débordement frénétique, des convulsions de rire à s'en tenir les côtes à deux mains. Enfin, après s'en être donné à cœur joie, la foule évacua la salle; mais chacun, avant de sortir, se retournait encore pour me regarder.
Moi, depuis le moment où j'avais soulevé le linceul, j'étais resté immobile et glacé comme un marbre, et je ne bougeais non plus qu'une des colonnes ou qu'une des statues du théâtre. Je ne sortis de cette léthargie qu'au moment où mon hôte Milon vint s'emparer de moi pour me ramener. Je résistai; les larmes se firent jour de nouveau, et j'éclatai en sanglots. Ce ne fut qu'en me faisant doucement violence qu'il parvint à me faire sortir. Pour rentrer au logis, il choisit les rues les moins fréquentées, et prit plusieurs détours. Il me disait tout ce qu'il croyait propre à calmer mes nerfs et à combattre mon chagrin; mais rien n'y faisait. J'étais ulcéré de m'être vu bafoué si indignement.
Tout à coup les magistrats eux-mêmes se présentent, et les voilà qui m'adressent une réparation en ces termes: Seigneur Lucius, nous connaissions votre mérite personnel et votre noble maison. L'illustration de votre famille est notoire dans la province. Croyez qu'aucune pensée d'insulte n'a présidé à la scène de tout à l'heure; que votre cœur n'en conserve aucun ressentiment : nous célébrons aujourd'hui la fête du dieu du Rire; et c'est parmi nous à qui s'ingéniera pour rajeunir cet anniversaire. Le dieu, qui vous a été si redevable en ce jour, veut que partout sa propice influence vous accompagne, et que votre heureuse physionomie soit en tous lieux un signal d'hilarité. La ville, du reste, vous a par acclamation décerné les plus grands honneurs. Elle veut que votre nom soit inscrit au nombre de ses grands personnages, et que le bronze lui conserve le souvenir de vos traits. À ce discours, je répondis: Je reconnais, comme je le dois, l'immense honneur que me fait une ville, la fleur et la perle de la Thessalie. Mais quant à des images, à des statues, réservez un tel témoignage pour qui les mérite mieux que moi. »
lundi 13 septembre 2010
David FRANCOIS - commentaire de citation de la Bible, de l'Iliade et de "De l'essence du rire" de Baudelaire
David FRANCOIS BTS EEC2
KAHLOON Sélim BTS EEC2 Commentaire des citations
Makni Hamdi - commentaire de citations
« Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans sa demeure. » Cet extrait est tiré du livre Iliade, chant I, écrit par Homère au VIIIème siècle av. J.C. L’une des premières références au rire dans les cultures occidentales est le rire moqueur. Il y a aussi une autre occurrence du rire, le rire biblique. Ces deux types de rire sont inauguraux de la culture occidentale. Les rires moqueurs sont ceux des dieux sur Héphaïstos car il est boiteux. Le rire biblique est celui de Sarah apprenant qu’elle est enceinte alors qu’elle est nonagénaire et que son mari Abraham est centenaire.
"Le rire est satanique, il est donc profondément humain." Cette citation est tirée de l'article "De l'essence du rire", écrit par Baudelaire, et publié pour la première fois en juillet 1855 dans le Portefeuille. En hébreu "Satan" veut dire "adversaire". Le rire licite est le sourire et meidiama est le « rire des sages ».
Le rire a été longtemps condamné par l’Église :
- - Jésus et les saints ne riaient pas
- - Le rire est considéré comme animal
- - Le rire est irrespectueux et c’est péché
Il y a deux mots en hébreu :
- - Sâhaq qualifie le rire, « joyeux, positif » (le nom d’Isaac, fils de Sarah et Abraham)
- - lâaq, rire moqueur souvent méchant
Babandisha : Commentaire sur les citations sur le Rire
BABANDISHA STEPHANE TS2EEC
"Et un rire inextinguible s’éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Hèphaistos s’agiter dans la demeure." Homère(Iliade, chant I)
Cette citation tirée de L’Iliade, chant I, date du VIIIème siècle avant J-C, c'est la plus ancienne référence au rire de notre culture occidentale avec un passage de la Bible datant lui aussi du VIIIème siècle avant J-C. La première occurrence au rire de notre culture occidentale est un rire exprimant la moquerie, il est décrit comme "inextinguible", cela démontre que leur rire était incontrôlable et que leur cruauté face au handicap de Héphaïstos était pour eux un droit car ce sont des dieux et qu'ils possèdent le pouvoir. La seconde référence au rire est trouvée dans la Bible, dans le livre de la Genèse au chapitre 18, la scène se passe du verset 1 à 15. C'est la scène où Abraham, ayant tout quitté suivant le Dieu qui lui a parlé depuis sa ville d'origine, Ur en Mésopotamie, fait la rencontre de 3 Hommes. Il fait preuve d'hospitalité en leur proposant un repas et à boire, après cela au verset 10, ils disent : "Et voici, ta femme Sara aura un fils". Le couple étant avancé en âge n’espérait plus avoir de progéniture, après avoir entendu cela, au verset 12, "Sara rit en elle même". Dans ce contexte-là, c'est un rire d’émerveillement, de stupéfaction. Ces deux rires sont donc les rires inauguraux de la culture occidentale.
"Le rire est satanique, il est donc profondément humain" (L'Essence du Rire de Baudelaire).
L'Eglise du Moyen Age condamne le rire, le rire licite c'est le sourire. Pour l'Eglise, le rire est répréhensible, il a été condamné par elle car le Christ et les Saints ne riaient pas. Le rire était considéré comme animal, relevant de la passion et non de la raison. Il est considéré comme irrespectueux.
En hébreu on trouve deux mots pour désigner le rire : "Sâhaq": Joyeux, positif (bon) / "Lâaq": rire moqueur (mauvais)
En latin, on distingue aussi les deux types de rire : "Risus" : le rire / "Derisio" : la moquerie.
De nos jours il n'y a plus de distinction, il n'y a plus que le mot "rire" pour les deux sens.
AROTCAREN Jonathan BTS EEC2 : Commentaire des citations de l'Iliade et de Bodelaire
Julien GRATTEPANCHE EEC2 - Commentaire des citations de l'Iliade et de Baudelaire-
le rire comme réponse à la surprise
Quel rapport entre “endormir la douleur” et “rire” ? L’hypothèse ici développée consiste précisément à poser que cette proximité fonctionnelle de l’anesthésie et du rire, “chimiquement prouvée” par les effets du protoxyde d’azote, peut constituer une voie d’accès à la compréhension du rire. En effet, que la cause soit purement matérielle (gaz hilarant, alcool... ; empoisonnement cérébral : rire sarde, par exemple ; atrophie cérébrale ou dégénérescence de la chimie neuro-médiatrice : épilepsie gélastique, maladie de Pick… où le sujet est incapable de rien prendre au sérieux ; chatouillement) ou purement intellectuelle (rupture brusque de la continuité noétique), le rire s’analyserait comme une suspension réflexe de la communication entre le “cerveau du réel” et le “cerveau émotionnel” permettant de supporter et d’administrer la dénégation de la surprise (dépourvue de danger) que constitue :
- la contradiction (“Qu’y a-t-il, Polos ? Tu ris ? Est-ce là encore une nouvelle forme de réfutation, que de rire, quand quelqu'un dit quelque chose, au lieu d’en prouver l'erreur ?” - Platon, Gorgias, 473 e) ;
- l’absurdité ou l’invraisemblance : c’est le rire du nonsense ;
- la discordance ou l’incongruité : un monsieur en frac et haut de forme, mais aussi… en caleçons ;
- la différence, c’est la blague dite “ethnique” ;
- l’hyperesthésie du chatouillement (vide infra).
Le rire sanctionne l'inadéquation d’une réponse à situation donnée, une mauvaise adaptation et la corrige aussitôt (si je suis l’auteur de la réponse inadéquate, je ris de moi-même, mais, le plus souvent, c’est l’autre qui fait rire…), au moins subjectivement. Il y a quelque chose de magique dans le rire, qui annule ou qui permet de s’accommoder de la contradiction et de la contrariété. Cette magie est... neurochimique.
http://www.anthropologieenligne.com/pages/12/12.3.html
dimanche 12 septembre 2010
Commentaire des citations de l'Iliade et de la Bible.
« Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans sa demeure. »
Cette citation tirée de l'Iliade d'Homère (Chant I du VIIIe siècle avant JC) est une des premières références au rire dans la culture occidentale. Il s'agit d'un rire de moquerie et de méchanceté. Ici les Dieux de l'Olympe se moquent d'Héphaïstos boitant.
Cette référence est la première concernant le rire.
La deuxième référence au rire est biblique. C'est le rire de Sarah apprenant qu'elle allait avoir un enfant à un âge avancé :
« Elle rit en elle-même, en disant: Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux. […] Sarah mentit, en disant: Je n'ai pas ri. Car elle eut peur. Mais il dit: Au contraire, tu as ri. » (La Bible, Genèse 18). C'est un rire d'étonnement.
« Le rire est satanique, il est donc profondément humain. », écrit Baudelaire dans « De l'essence du rire ».
Dans cette phrase il y a deux données qui sont connectées. « Le rire est satanique » implique qu'il est « profondément humain » parce que l'homme est satanique.
L'Eglise du Moyen Age condamne le rire. Elle considère le rire comme animal et relevant de la passion, de l'émotion, non de la raison car Jésus et les Saints ne rient pas.
«Le rire licite c'est le sourire.» «Le rire fait fuir la raison et s'éveiller les passions monstrueuses», écrit Jacques Le Goff dans « Le rire... sous contrôle de l'Eglise au Moyen Age. »
Le rire est donc irrespectueux et est un péché.
On trouve dans l'Ancien Testament, deux mots bien distincts pour désigner le rire : sâhaq, un rire « joyeux, positif » (c'est le nom d'Isaac) et lâaq, un rire moqueur, souvent méchant.
Dans la langue française, nous avons un seul mot pour désigner le rire. Celui-ci ne différencie pas les deux types de rire présent dans la Bible.
Le rire de Baudelaire est donc un rire moqueur, méchant et accusateur (« satanique » venant de Satan, l'accusateur). Tout rire humain est donc pour lui, un rire satanique et l'homme est naturellement méchant.
Nous pouvons donc en conclure que le rire peut être à la fois un phénomène naturel, incontrôlé, comme le rire de Sarah dans la Bible, et un phénomène social, intentionnel comme le rire des Dieux dans l'Iliade.
http://www.levangile.com/Bible-Annotee-Genese-18.htm
http://www.archipope.net/article-17551224.html
Maxime BAZUREAULT - EEC2 14
samedi 11 septembre 2010
vendredi 10 septembre 2010
Illustrations des quatre fonctions du rire
Le rire (CALLANQUIN Cyrille - TS2B)
jeudi 9 septembre 2010
Illustration des fonctions du rire
LIEN SOCIAL: une étude technique de l'INSEE a révélé qu'il est plus facile de se faire des amis lorsqu'on est drôle que lorsqu'on ne l'est pas. On a l'exemple des cours de récréations, bien souvent ceux qui sont drôles ont moins de mal à avoir des amis.
RÉSISTANCE A L'OPPRESSION: Les rire de défense sont visibles dans bien des cas. En effet on peut le voir lorsque l'on est mal à l'aise et que pour se protéger on rigole afin de montrer que l'on prend le malaise avec humour. On peut aussi avoir un rire de protection lorsque l'on prend avec humour des situations dures voire grotesques.
CORRIGER LES MŒURS: On peut rire de certains défauts de certaines personnes. Par exemple, on peut parler d'Aimé dans la série télé H où les autres infirmiers se moquent de lui parce qu'il n'est pas très intelligent.
mercredi 8 septembre 2010
Questions de contrôle
vendredi 3 septembre 2010
Commentaire phrases de Homère et Baudelaire
"Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans la demeure." Cette citation est tirée de l'Iliade d' Homère. Cette œuvre, véritable référence culturelle dans le monde occidental, date du 8ème siècle avant Jésus Christ.
C'est l'un des deux pieds de la culture occidentale avec la Bible. L'une des premières références au rire est un rire moqueur, méchant qui est ici présent dans cet extrait de l'Iliade.C'est un rire inaugural.Homère, ici, qualifie d'inextinguible - qui ne peut s'éteindre - le rire des Dieux. Cela met en valeur le fait que les Dieux sont heureux car ils ont le pouvoir et sont immortels.
"Le rire est satanique, il est donc profondément humain" Citation de Baudelaire tirée de l'Essence du Rire, du XIXème siècle.Cette phrase est composée de deux propositions:
- Le rire est satanique
- Il est donc profondément humain.
C'est une implication car le connecteur logique ici présent est la conjonction de coordination "donc".
Le mot remarquable ici est "satanique" qui vient de Satan (l'adversaire, l'accusateur). Dans l'Eglise catholique, Satan est considéré comme le diable, le maître du mal. L'Eglise au Moyen-Age condamne le rire. Le seul rire licite c'est le sourire. Les grands Saints de l'Eglise chrétienne n'ont, comme Jésus, jamais ri. Le rire a été longtemps condamné par l'Eglise car: Jésus et les Saints ne riaient pas, le rire est considéré comme animal, le rire est irrespectueux et c'est un péché. Étant donné tout cela, personne ne riait en public de peur des représailles des " gens de l'Eglise". Selon eux, au Moyen-Age, "Le rire est le propre de l'homme, mais c'est l'homme déchu et pécheur : le rire lui-même est un péché"
Quelle est la source de cette citation? Ajoutez ici un lien.
Citations :
"Les plaisanteries, les paroles inutiles et qu'on dit seulement pour faire rire les autres, nous les condamnons partout et pour toujours ! Et nous ne permettons pas au disciple d'ouvrir la bouche pour ces paroles." La Règle de saint Benoît
"Le dixième échelon de l'humilité pour un moine, c'est de ne pas rire trop facilement et pour n'importe quoi. En effet, la Bible dit : « C'est l'homme stupide qui éclate de rire » (Siracide 21, 23)." Ibidem
« Le monde n’est pas un théâtre fait pour rire (…) Ce n’est pas Dieu qui nous donne l’occasion de jouer mais le diable… Rire, dire des facéties, cela ne semble paq être un péché notoire, mais cela conduit au péché notoire. Ainsi le rire engendre souvent les paroles malveillantes et celles-ci des actes encore plus malhonnêtes. Souvent les paroles et le rire entraînent les railleries et les insultes, lesquelles entraînent coups et blessures, qui dégénèrent en massacres et crimes. Aussi, si vous voulez recevoir un bon conseil, évitez non seulement les paroles malveillantes et les mauvaises actions, les coups, les blessures et les crimes, mais aussi le rire intempestif. » Saint Jean Chrysostome, in Jeannine Horowitz et Sophia Menache, L’Humour en chaire : le rire dans l'Eglise médiévale.