lundi 15 novembre 2010

"Les causes du rire." - Article tiré d'une encyclopédie américaine.

Les causes habituelles de rire sont des sensations de joie et d'humour, cependant d'autres situations peuvent aussi bien faire rire.


Une théorie générale qui explique le rire est appelée la théorie du soulagement. Sigmund Freud le résume dans sa théorie selon laquelle le rire libère les tensions et «l’énergie psychique».

Cette théorie est l'une des justifications des croyances que le rire est bénéfique pour la santé. Cette théorie explique pourquoi le rire peut être aussi un mécanisme d'adaptation lorsqu’on est bouleversé, en colère ou triste.


Le philosophe John Morreall affirme que le rire humain peut avoir ses origines biologiques dans une sorte d'expression partagée de soulagement au passage d’un danger. En revanche, Friedrich Nietzsche a suggéré que le rire peut être une réaction au sentiment de solitude existentielle et la finitude que seuls les humains ressentent.


Par exemple, c'est ainsi que cette théorie fonctionne dans le cas de l'humour : une blague crée une incohérence, la phrase semble ne pas être pertinente, et nous cherchons automatiquement à comprendre ce que la phrase dit, suppose, ne dit pas, ou implique. Si nous réussissons à résoudre cette «énigme cognitive», que nous constatons ce qui est caché dans la phrase, quelle est la pensée sous-entendue, que nous amenons au premier plan ce qui était à l'arrière-plan, et que nous nous rendons compte que la surprise n'était pas dangereuse, nous finissons donc par rire de soulagement. Sinon, si l’incohérence n'est pas résolue, il n'y a pas de rire, comme Mack Sennett le fait remarquer : "lorsque le public est confus, il ne rit pas" (ce qui est l'une des lois fondamentales d'un comédien, appelée "exactitude" ). Il est important de noter que l'incohérence peut être résolue, sans que le rire se produise. En raison du fait que le rire est un mécanisme social, il se peut que nous ne nous sentions pas en danger et pourtant ne pas rire. En outre, la mesure de l'incohérence (moment, le rythme, etc) est en rapport avec la quantité de danger que nous ressentons, et donc avec l’intensité et la durée de notre rire. Cette explication est également confirmée par la neurophysiologie moderne.



Le rire peut aussi être provoqué par le chatouillement. Bien qu'il soit désagréable pour la plupart des gens, se faire chatouiller provoque souvent des rires forts qui sont considéré comme des reflets et sont souvent incontrôlables.




Maxime Bazureault EEC2 13


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