a) Faire des
catégories (parties, sous-parties).
b) Enchaîner les
idées.
1) Présenter
l'idée générale avant les idées particulières :
La réduction de
la consommation peut avoir différents objectifs. L'un de ces objectifs est
écologique.
2) Énoncer
l'idée générale avant de parler d'un document :
La réduction de
la consommation est destinée à diminuer le gaspillage. Ainsi, selon Hervé
Kempf, c'est pour l'équilibre de la planète que les riches et les classes
moyennes devraient renoncer à la consommation ostentatoire.
3) Faire des
connexions ou des transitions :
Reprise de
l'idée précédente et annonce de l'idée suivante.
La réduction de
la consommation peut se faire dans le but d'éviter le gaspillage. Mais elle
peut aussi servir à développer la vie spirituelle.
c)
Exemple (début d'une partie) : on peut représenter le plan sous forme d'arbre
Ces
documents ne se contentent pas de présenter différents types de consommation,
ils nous en donnent les raisons (transition : reprise de la première partie et
annonce de la deuxième). Les anticonsuméristes comme les grands consommateurs
ont en effet des objectifs (annonce de deux catégories). Ces objectifs peuvent
être personnels ou collectifs (annonce de deux autres catégories). On
s'aperçoit que dans ce corpus les anticonsuméristes pensent aussi bien à leur
intérêt qu'à l'intérêt général (croisement des catégories). En revanche, les
consommateurs ostentatoires, eux, ne pensent qu'à leur satisfaction (idem). Les
militants du défi des cent objets cherchent à se sentir plus libres, à se
simplifier la vie, à faciliter le ménage et les déménagements. Mais leur action
est présentée comme une rébellion. Ils contestent l'idée qu'il faille consommer
beaucoup pour être heureux. Ils s'attaquent donc à un dogme de la société de
consommation. C'est pourquoi Sophie Dubuisson-Quellier les qualifie
d'anticonsuméristes (détail 1). De même, Gandhi privilégie la simplicité pour
se consacrer au spirituel. Sa chambre se trouve dans un ashram, lieu consacré à
la méditation (preuve de la phrase précédente). Mais on sait que cet homme
voyait dans la pauvreté volontaire un remède social (détail 2). Enfin, Hervé
Kempf affirme que la modération a plusieurs avantages. Elle est écologique,
elle est socialement juste. De plus, elle réduirait le sentiment de privation
des pauvres et de la classe moyenne dans laquelle il se range en employant le
"nous". Les grands consommateurs au contraire n'ont qu'un souci
égoïste. Selon Kempf, les riches sont animés par ce que Veblen appelle la
rivalité ostentatoire. La classe moyenne aussi puisque cette rivalité est selon
Veblen le principe de la vie sociale. Mais seuls les riches peuvent satisfaire
sans cesse leurs désirs et acheter des objets sophistiqués et luxueux. Comme
ils ne connaissent pas la privation, Kempf se demande s'ils accepteraient la
modération (détail 3). Un autre exemple de luxe nous est donné par le texte de
Zola. On voit bien que Nana n'est guidée que par son intérêt personnel, ses
désirs et sa fantaisie. Il n'y a pas plus de limites à son désir qu'à celui des
oligarques de Kempf. C'est pourquoi elle modifie la décoration de sa chambre
sans réussir à combler son désir (détail 4).
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