lundi 25 mars 2013

corrigé rédigé par un étudiant de la synthèse n°3

Voici la synthèse d'un étudiant qui a obtenu 16/20. La conclusion laisse à désirer. Quelques fautes d'orthographe corrigées en rouge. Cela nous paraît très bien. Le corpus est ici.

Depuis quelques années, avec l’arrivée des nouvelles technologies, on voit de plus en plus, dans les transports en commun, dans la rue, dans les restaurants, des gens qui lisent leurs romans, récits ou journaux sur des tablettes tactiles, et non plus des livres en papier. Le corpus étudié se compose de quatre documents : le premier est un texte de Christine Ferniot et Marine Landrot, intitulé « Littérature et numérique : quand l’écrit invente son avenir », publié dans Télérama, le second, un extrait du roman La Liseuse, de Paul Fournel, le troisième est un extrait de Phèdre, de Platon, et enfin le dernier est une photo représentant la peinture de Nicolas-André Monsiau, intitulée « Molière lisant Tartuffe chez Ninon de Lenclos ». La lecture de ces quatre documents nous interroge sur les avancées technologiques en matière d’écriture, à savoir si elles sont profitables ou non pour l’Homme. Le développement se fera en deux parties : dans la première nous verrons que ces nouvelles technologies sont bénéfiques, puis dans une deuxième qu’elles ont certains inconvénients.

Tout d’abord, rappelons que l’invention de l’écriture fût jadis une avancée technologique. En effet, dans le document 3, Platon, citant les paroles de Socrate dans Phèdre, fait référence à la mythologie Egyptienne pour appuyer son argumentation. Teuth, dieu de l’écriture entre autres, aurait apporté aux Hommes la science de l’écriture afin de les rendre plus instruits et de garder une trace de leur savoir. L’écriture permettrait donc le partage de connaissances ou de tout autre enseignement. On retrouve cette idée dans le document 4, le tableau de Nicolas-André Monsiau. On y voit Molière lisant Tartuffe dans un salon. Comme tout autre art, l’écriture est un moyen de transmission culturelle. Les tablettes comme nouveau moyen d’écriture font l’objet des deux premiers documents. Dans le document 1, selon Laure Alder, ces technologies offriraient de nouvelles possibilités. On pourrait imaginer comme Jean-Claude Bologne ajouter de la musique à la lecture. De plus, au fur et à mesure de leur utilisation, on découvrirait de nouveaux avantages, affirme François Bon. Cela permet déjà la simplification des recherches et selon Didier Daeninckx, un gain de temps, idée reprise dans le document 2. L’extrait du roman La Liseuse de Paul Fournel raconte la rencontre entre un éditeur, qui a toujours connu le papier comme seul support, et une tablette tactile. Tous les manuscrits y sont enregistrés, ce qui rend plus pratique leur transport et lecture. Certains textes sont uniquement destinés aux tablettes comme le roman Ah, avec lequel on peut interagir, d’Emma Reel, auteur cité dans le document 1. Enfin ces nouvelles technologies permettent de donner accès à des genres qui ne sont plus accessibles sur papier, voire délaissés, nous dit Paul Fournel, également cité dans le document 1.
Ces nouvelles technologies, comme les tablettes, sont parfois mal vues. En effet, Selon Jonathan Franzen, les liseuses sont en train de supplanter les livres, alors que le support papier est éternel, c’est-à-dire préserve la mémoire, l’Histoire. Si les livres venaient à disparaitre, les libraires devraient fermer à l’image de l’industrie du disque et des disquaires, affirme Frédéric Beigbeder. Malgré son coté pratique, la tablette ne convainc pas tout le monde tel que le vieil éditeur du roman de Paul Fournel. Selon lui, la liseuse, à l’inverse des livres, est froide et noire, ce qui est peu attrayant. L’écriture même a depuis toujours eu des opposants tels que le penseur Socrate. Selon lui, l’écriture ne permet pas de s’instruire car on n’apprend pas en lisant. Il préfère la parole qui trouvera toujours un récepteur (inexact). La parole, c’est quelque chose de vivant à l’inverse de l’écriture qui ne renvoie rien. C’est ce que montre le tableau du document 4, Molière préfère lire, et en quelque sorte interpréter son œuvre.


Pour conclure, on a vu que ces avancées technologique ouvrent de nouvelles possibilités, et facilitent le quotidien, mais ne sont pas aussi « percutantes » que la parole ou aussi chaleureuses que les livres.

Alexandre Le Pavec, TS2 Bâtiment

10 commentaires:

  1. Vraiment pas mal car moi ce nouveau theme ne m'inspire pas du tout et j'espère qu'au BTS ce sera le sport, pensez vous que nous allons tomber sur parole échange?

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  2. merci, pour car ça m'a permis de voir un exemple concret de ce que pourrais être une bonne synthèse.

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  3. Merci pour la présentation de ce travail et félicitations a l'étudiant

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  4. Merci pour le doc mais Ou se trouve la conclusion subjective????

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    1. Il ne faut pas de conclusion subjective, toute la synthèse doit être "objective" comme le dit chaque fois l'énoncé du sujet. Il n'y a que l'amorce, au début de l'introduction, qui peut être personnelle.

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  5. le corpus de documents est là : https://btsfrancais2010.blogspot.fr/2012/12/paroles-echanges-conversations-et.html

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  6. La conclusion est bien trop brève à mon avis. Mais le sujet est bien développé les idées sont clairement énoncées.

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  7. Saisissez votre commentaire…pu-je avoir le document ?

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