Voici la synthèse d'un étudiant qui a obtenu 16/20. La conclusion laisse à désirer. Quelques fautes d'orthographe corrigées en rouge. Cela nous paraît très bien. Le corpus est ici.
Depuis
quelques années, avec l’arrivée des nouvelles technologies, on
voit de plus en plus, dans les transports en commun, dans la rue,
dans les restaurants, des gens qui lisent leurs romans, récits ou
journaux sur des tablettes tactiles, et non plus des livres en
papier. Le corpus étudié se compose de quatre documents : le
premier est un texte de Christine Ferniot et Marine Landrot, intitulé
« Littérature et numérique : quand l’écrit invente
son avenir », publié dans Télérama, le second, un
extrait du roman La Liseuse, de Paul Fournel, le troisième
est un extrait de Phèdre, de Platon, et enfin le dernier est
une photo représentant la peinture de Nicolas-André Monsiau,
intitulée « Molière lisant
Tartuffe chez Ninon de Lenclos ». La lecture de ces quatre
documents nous interroge sur les avancées technologiques en matière
d’écriture, à savoir si elles sont profitables ou non pour
l’Homme. Le développement se fera en deux parties : dans la
première nous verrons que ces nouvelles technologies sont
bénéfiques, puis dans une deuxième qu’elles ont certains
inconvénients.
Tout
d’abord, rappelons que l’invention de l’écriture fût jadis
une avancée technologique. En effet, dans le document 3, Platon,
citant les paroles de Socrate dans Phèdre, fait référence à
la mythologie Egyptienne pour appuyer son argumentation. Teuth, dieu
de l’écriture entre autres, aurait apporté aux Hommes la science
de l’écriture afin de les rendre plus instruits et de garder une
trace de leur savoir. L’écriture permettrait donc le partage de
connaissances ou de tout autre
enseignement. On retrouve cette idée dans le document 4, le tableau
de Nicolas-André Monsiau. On y voit Molière lisant Tartuffe
dans un salon. Comme tout autre art, l’écriture est un moyen de
transmission culturelle. Les tablettes comme nouveau moyen d’écriture
font l’objet des deux premiers documents. Dans le document 1, selon
Laure Alder, ces technologies offriraient de nouvelles possibilités.
On pourrait imaginer comme Jean-Claude Bologne ajouter de la musique
à la lecture. De plus, au fur et à mesure de leur utilisation, on
découvrirait de nouveaux avantages, affirme François Bon. Cela
permet déjà la simplification des recherches et selon Didier
Daeninckx, un gain de temps, idée reprise dans le document 2.
L’extrait du roman La Liseuse de Paul Fournel raconte la
rencontre entre un éditeur, qui a toujours connu le papier comme
seul support, et une tablette tactile. Tous les manuscrits y sont
enregistrés, ce qui rend plus pratique leur transport et lecture.
Certains textes sont uniquement destinés aux tablettes comme le
roman Ah, avec lequel on peut interagir, d’Emma Reel, auteur
cité dans le document 1. Enfin ces nouvelles technologies
permettent de donner accès à des genres qui ne sont plus
accessibles sur papier, voire délaissés,
nous dit Paul Fournel, également cité dans le document 1.
Ces
nouvelles technologies, comme les tablettes, sont parfois mal vues.
En effet, Selon Jonathan Franzen, les liseuses sont en train de
supplanter les livres, alors que le support papier est éternel,
c’est-à-dire préserve la mémoire, l’Histoire. Si les livres
venaient à disparaitre, les libraires devraient fermer
à l’image de l’industrie du disque et des disquaires, affirme
Frédéric Beigbeder. Malgré son coté pratique, la tablette ne
convainc pas tout le monde tel que le vieil éditeur du roman de Paul
Fournel. Selon lui, la liseuse, à l’inverse des livres, est froide
et noire, ce qui est peu attrayant. L’écriture même a depuis
toujours eu des opposants tels que le
penseur Socrate. Selon lui, l’écriture ne permet pas de
s’instruire car on n’apprend pas en lisant. Il préfère la
parole qui trouvera toujours un récepteur (inexact).
La parole, c’est quelque chose de vivant à l’inverse de
l’écriture qui ne renvoie rien. C’est ce que montre le tableau
du document 4, Molière préfère lire, et en quelque sorte
interpréter son œuvre.
Pour
conclure, on a vu que ces avancées technologique ouvrent de
nouvelles possibilités, et facilitent le quotidien, mais ne sont pas
aussi « percutantes » que la
parole ou aussi chaleureuses que les livres.
Alexandre Le Pavec, TS2 Bâtiment
Vraiment pas mal car moi ce nouveau theme ne m'inspire pas du tout et j'espère qu'au BTS ce sera le sport, pensez vous que nous allons tomber sur parole échange?
RépondreSupprimermerci, pour car ça m'a permis de voir un exemple concret de ce que pourrais être une bonne synthèse.
RépondreSupprimerMerci pour la présentation de ce travail et félicitations a l'étudiant
RépondreSupprimerMerci pour le doc mais Ou se trouve la conclusion subjective????
RépondreSupprimerIl ne faut pas de conclusion subjective, toute la synthèse doit être "objective" comme le dit chaque fois l'énoncé du sujet. Il n'y a que l'amorce, au début de l'introduction, qui peut être personnelle.
SupprimerLes documents stp
RépondreSupprimerLes documents stp
RépondreSupprimerle corpus de documents est là : https://btsfrancais2010.blogspot.fr/2012/12/paroles-echanges-conversations-et.html
RépondreSupprimerLa conclusion est bien trop brève à mon avis. Mais le sujet est bien développé les idées sont clairement énoncées.
RépondreSupprimerSaisissez votre commentaire…pu-je avoir le document ?
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