mardi 10 mai 2016

corrigé de la synthèse n° 3 (sans conclusion) : copie d'étudiant



Les souvenirs involontaires, comme le rappelle Proust, font ressurgir un passé oublié, resté intact, dans la mémoire, et surgissent au gré d’un hasard que l’on ne peut maîtriser. Ces souvenirs sont forts et chargés d’émotions alors que les souvenirs volontaires sont bien moins puissants. Les souvenirs sont rappelés par différentes sensations (les sens) : l’ouïe, l’odorat, la vue, le goût. On se demande alors si la musique nous rappelle des émotions passées. Pour répondre à cette question, nous allons voir d’une part que la musique rappelle des souvenirs et favorise la remémoration, d’autre part on montrera que les souvenirs rappelés par la musique sont affectifs.

      Tout d’abord, la musique rappelle des souvenirs, stockés dans notre cortex cérébral qui réagit lorsque l’on écoute une musique selon Mark Joseph Stern dans Si vous êtes attachés à la musique de votre adolescence…. Les souvenirs qui dominent notre vie sont issus de notre adolescence (pic de réminiscence) d’après Mark Joseph Stern. Les chansons de notre jeunesse sont liées à des souvenirs heureux de cette époque. Stern nous informe aussi que l’adolescence forme notre identité, et que la musique que nous écoutons à cette époque est un de nos identifiants (sentiments d’identité). On se sociabilise donc avec la musique qu’on écoute souvent par le biais de nos amis. La musique crée une bande son de notre jeunesse, c’est donc un lien espace-temps neurologique entre jeunesse et présent. Il y a aussi des souvenirs de musique en terme de goût selon Stern, c’est à dire des musiques que l’on aime simplement et qui s’enregistrent rapidement dans notre cerveau. La musique déclenche une nostalgie et nous permet de voyager dans le temps, d’après Pascal Senk dans Les bons côtés de la nostalgie, tiré d’un site internet. A l’université du Nord Dakota, le Dr. Clay et des chercheurs utilisent la musique pour faire ressurgir des souvenirs et donc une nostalgie. D’ailleurs dans Un amour de Swann par Marcel Proust, Swann écoute la sonate de Vinteuil, qui lui évoque le souvenir de son amour pour Odette et le plonge dans une nostalgie. Il y a deux types de souvenir d’après Proust : le souvenir volontaire où il décide lui même de penser à elle et involontaire où cette fois c’est la musique qui lui remémore des souvenirs d’Odette. Il revoit beaucoup plus le passé avec la musique que sans. Cela montre que la musique ravive le passé, ce que confirme Pascal Senk dans Les bons côtés de la nostalgie. La peinture Apollon, Mnémosyne et les Muses de Raphaël Mengs, évoque, d’après l’antiquité grecque, les neufs muses, filles de la déesse de la mémoire, et donc la musique est fille de la mémoire, tout comme l’histoire et la danse. La musique et la mémoire sont liées. La musique facilite la remémoration car elle nous rappelle des temps passés et désormais révolus.

      On a vu que la mémoire facilite la remémoration, mais la musique n’est pas seulement enregistrée pour elle même, mais aussi pour des souvenirs qu’elle ramène, involontaires et chargés d’émotions. On va donc voir que les souvenirs rappelés par la musique sont affectifs. La peinture de Mengs nous suggère que la musique et l’émotion sont liées car la musique transmet l’émotion. La mémoire est condition des arts et donc de l’émotion. D’ailleurs cette idée est reprise par Pascal Senk dans Les bons côtés de la nostalgie, l’art exprime et provoque l’émotion car l’expression et la création d’émotion découlent de la mémoire. La musique est un art et donc provoque l’émotion. Elle est capable de déclencher une émotion selon Mark Joseph Stern qui explique que sans émotion, un souvenir n’a aucun sens. De plus, selon lui, la musique se mémorise définitivement dans notre cerveau accompagnée d’émotion, pendant l’adolescence. La musique est attachée à un souvenir émotionnel, comme un moment important de notre vie, et cette émotion dure dans le temps. Il y a donc des souvenirs heureux comme ceux éprouvées chez les jeunes en écoutant leur musique préférée, qui leur procurent une sensation de bien être. Il y a aussi des souvenirs douloureux : dans l’œuvre de Marcel Proust intitulé Un amour de Swann, celui-ci éprouve une souffrance en se souvenant, par la musique, de son amour. Cette musique lui remémore l’époque où ils s’aimaient et, par dissonance avec le présent, cela redouble sa tristesse. Comme on l’a vu précédemment (dans la première partie), il compare deux types de souvenirs : volontaire et involontaire. Il souffre beaucoup moins en repensant à son amour sans la musique qu’avec. La musique est un amplificateur émotionnel. Le souvenir involontaire est plus fort émotionnellement. On remarque donc que Swann souffre, mais c’est la nostalgie qui le fait souffrir. D’ailleurs, selon Pascal Senk, la musique sert a déclencher la nostalgie. La nostalgie causée par la musique, apporte un réconfort. Longtemps jugé négative, la nostalgie est finalement un bienfait, car elle permet à l’homme de vivre heureux. La musique rappelle des souvenirs, heureux ou malheureux, remplis d’émotions.

Corentin Gelé, BTS BAT 1  (17/20)

2 commentaires:

  1. Votre élève à tricher, le lien est ici http://bouley-christelle-artis.eklablog.com/sujet-d-ecriture-personnelle-traitee-en-classe-quelle-place-doit-on-ac-a119326032

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  2. Une plaisanterie de potache ? Je soupçonne la blague d'un petit camarade (lol, comme on dit). Le texte de Christelle Bouley n'a rien à voir, c'est une écriture personnelle et non une synthèse et il ne traite pas du même sujet. Ah ah ah (mdr lmfao)...

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